SCPI de plus-value
Les SCPI sont des produits d’investissement multibranches. Elles répondent alors à différents objectifs selon les besoins des épargnants. C’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus de Français veulent miser sur ces dernières. Beaucoup d’entre eux y trouvent là un bon moyen de préparer sereinement leur avenir, notamment la retraite par exemple.
Qu’est-ce qu’une SCPI de plus-value ?
Investir en SCPI consiste à acheter des parts de celles-ci comme pour acheter une participation dans une entreprise. Cependant, les dividendes proviennent ici de parcs immobiliers de grande envergure qui génèrent des loyers. Dans le cas d’une SCPI de plus-value, il s’agit plutôt d’immobilier résidentiel. Le but est de gagner des revenus en différé, grâce au principe de démembrement. Les investisseurs acquièrent des parts de nue-propriété à un prix décoté et peuvent revendre à pleine valeur une fois le contrat de démembrement temporaire terminé (au bout de 15, 20 ou 30 ans). Un placement qui s’inscrit sur le long terme.
Les avantages des SCPI de plus-value
Comme précédemment mentionné, les SCPI de plus-value sont surtout idéales pour des besoins futurs. En misant sur des parts de nue-propriété, il est également possible d’accéder à des avantages fiscaux. Selon son statut, le nu-propriétaire ne reçoit aucun revenu durant la période de démembrement. Pendant le délai fixé par contrat alors, il n’aura pas à payer d’impôts sur ce patrimoine. C’est un bon moyen de continuer à alimenter son portefeuille d’actifs sans pour autant augmenter sa tranche marginale d’imposition. Par ailleurs, l’investisseur en nue-propriété n’est pas obligé de revendre, mais peut aussi à son tour, collecter les loyers à l’issue du démembrement.
SCPI 2021 : les meilleures SCPI de plus-value
SCPI Novapierre Résidentiel
Précédemment Pierre 48, Novapierre Résidentiel est gérée par Paref Gestion. C’est une SCPI qui se spécialise réellement dans la plus-value. Les investisseurs ne doivent donc pas s’attendre à acheter des parts qui génèrent des dividendes réguliers. Son capital est variable et propose des parts à partir de 1 467 euros.
SCPI Patrimmo Croissance
Aussi à capital variable, la SCPI Patrimmo Croissance se spécialise essentiellement dans l’acquisition d’actifs de type résidentiel. Elle a vu le jour le 12 août 2014 et a été créée dans le but de promouvoir la création de nouveaux logements sociaux. L’investissement en nue-propriété y est le plus recommandé. Une part vaut entre 600 et 700 euros.
SCPI Immorente
La SCPI Immorente 2 est une SCPI de plus-value qui se capitalise en 2020 à la hauteur de 92,4 millions d’euros. Sa stratégie d’investissement s’oriente réellement vers une optique de revalorisation du patrimoine immobilier afin de créer de la plus-value à la revente.
Les SCPI de plus-value ne sont donc pas considérées au même titre que les SCPI de rendement fiscalement parlant. Elles sont d’ailleurs très prisées par les investisseurs qui ont soif d’actifs, mais qui ne veulent pas se retrouver dans une situation de surimposition. Cependant, il faut considérer que la plus-value immobilière est taxable.
Le régime d’imposition des plus-values immobilières s’applique aussi aux parts de SCPI. À cet effet, si un investisseur réalise une revente, il devra s’acquitter des 19 % d’impôt établi par l’administration fiscale. Cependant, il lui est possible d’obtenir des abattements progressifs en fonction du nombre d’années que les parts passent dans son portefeuille. À cela s’ajoutent aussi les prélèvements sociaux de 17,2 %. Cependant, au bout de 22 ans de détention, il y a exonération totale de cet impôt sur les plus-values. Et au bout de 30 ans, les prélèvements sociaux disparaissent également. Il y a donc un intérêt à conserver ses parts le plus longtemps possible.
Si un contribuable détient un patrimoine important dépassant la valeur nette de 1,3 million d’euros, il devra obligatoirement se soumettre à l’IFI. Cette fourchette prend en compte les biens immobiliers détenus de manière directe comme indirecte. Les parts de SCPI sont donc à prendre en compte. Cependant, les investisseurs qui choisissent les SCPI de plus-values misent souvent sur des parts de nue-propriété. Ils sont donc exempts d’impôt sur les revenus fonciers, mais aussi, à ce moment-là, de l’Impôt sur la Fortune Immobilière. C’est à l’usufruitier de s’en acquitter, car c’est lui qui perçoit tous les fruits générés par la part.
Les risques d’une SCPI de plus-value
L’investissement en SCPI est réputé comme ayant un risque limité. Néanmoins, il en existe quand même. Dans le cas des SCPI de plus-values, le principal risque serait justement que la valeur de la part chute au lieu de croître au fil des années. Il y a plusieurs raisons qui peuvent justement provoquer cela. Si les sociétés de gestion n’assurent pas la qualité des actifs immobiliers sur lesquels elles misent, la revalorisation ne sera pas au rendez-vous. Certains quartiers d’implantations peuvent aussi se dégrader sans que les investisseurs en aient la maîtrise là-dessus. Ils perdront alors de l’argent et trouveront difficilement un repreneur à leurs parts sans en brader le prix.